Je frôle l'obsession, mes tweets en témoignent. J'ai constamment des pâtisseries plein les yeux : éclairs, Paris-Brests, Saint-Honorés, millefeuilles, je les aime tous ! Et je fonds plus particulièrement pour ceux de La Pâtisserie des Rêves de Philippe Conticini. Régulièrement tourmentée par cette passion dévoreuse actuellement contenue à une dégustation par semaine, je vais essayer d'en identifier les principaux éléments addictifs. Peut-être une première étape vers la non-dépendance ?

Le service client
J'y ai toujours été bien accueillie. Contrairement à d'autres pâtisseries prout-prout où on me regarde de haut (certes je suis petite), le sourire chaleureux des hôtes(ses) d'accueil de La Pâtisserie des Rêves me met à l'aise. Pourtant, je passe des fois juste admirer les nouvelles boutiques qui ouvrent en repartant bredouille (je suis quelqu'un de fort). Ils connaissent bien leurs produits et sont de bons conseils. Ils prennent toujours le temps de me renseigner sur les nouveautés à venir. De plus, étant une cliente fidèle, j'ai accès à un service premium efficace et à l'écoute de mes demandes. Toute l'équipe avait redoublé d'effort pour m'offrir un anniversaire mémorable : petit-déjeuner, dessert, goûter, re-dessert de ma pâtisserie préférée et un brin de muguet. Des évènements privés sont également au rendez-vous. Comment ne pas craquer ?
L'esprit
La Pâtisserie des Rêves cherche à toucher des clients, à susciter l'émerveillement. Cela commence en boutique, toute rose, toute ronde, protégeant ses pâtisseries dans petites bulles de verre. Au salon de thé rue de Longchamp, les serviettes sont douces. A emporter, les pâtisseries sont entourées du fameux Pic Picto pour éviter qu'elles ne souffrent du trajet avant leur dégustation. Classiquement, vers septembre, pour se remettre des vacances, La Pâtisserie des Rêves organise un évènement gourmand : "le Goûter de la Rentrée", un pique-nique sur la pelouse de l'avenue Breteuil, où le sucré est offert. Des ateliers et des ciné-gourmands sont également proposés tout le long de l'année pour les enfants (zut, j'en n'ai pas).
Le goût
Peut-être la raison principale de mon addiction et sans doute la plus évidente. Monsieur Conticini est surnommé le Pape de la Pâtisserie. A raison, selon moi. Ses créations sont équilibrées, simples et gourmandes. Cette pointe de sel qui vient relever la puissance du Grand Cru chocolat, ce biscuit brownie incroyable qui donne du relief à la bûche au chocolat de Noël 2011, ce croustillant sucré sur le chausson aux pommes. Malgré avoir vu la vidéo de Monsieur Conticini nous dévoilant quelques caractéristiques du Paris-Brest avec l'insert au praliné, la gélatine, je n'explique toujours pas cette émotion qui me transporte lors de la dégustation. Et parfois, les goûts s'évanouissent trop vite dans mon palet, me forçant à me ruer vers une autre cuillerée. Encore et encore.
Mes inoubliables
Je me refuse à faire un top, parce que je suis incapable de les trier par ordre de préférence. Donc, je recommande chaudement :- le Paris-Brest, mais en grande taille, l'individuel est, je trouve, moins équilibré. Dans le grand, c'est un régal de pouvoir goûter un bout de chou sans le coeur praliné, puis une autre bouchée pleine de praliné.
- le Mont-Blanc, disponible seulement en hiver (c'est bien le seul intérêt de cette saison), c'est infiniment doux. Pourtant je n'aime ni l'alcool, ni la crème de marron, mais ainsi assemblés, c'est l'extase.
- la Forêt Noire, pour la forme de cerise et parce que j'adore les forêts noires.
- le Chausson aux Pommes, bien feuilleté, bien croustillant et si goûteux.
J'aurais été rémunérée en pâtisseries pour écrire que je n'aurais pas écrit un avis plus positif. Je suis une vendue qui ne demande rien en retour. Je suis faite sur toute la ligne. Souhaitez-moi bon courage pour le sevrage.
La Pâtisserie des Rêves
93 rue du Bac 75007 Paris
19 rue Poncelet 75017 Paris
Centre commercial Parly 2 78158 Le Chesnay
111 rue de Longchamp 75016 Paris