Archive for 2016
Montcoudoux, mon cocon auvergnat
J'ai toujours trouvé ça ridicule de partir tous les ans en vacances au même endroit, dans le même hébergement. Je remballe mes a prioris maintenant que j'ai fait mon nid dans un gîte d'Auvergne. C'est ça quand on a un coup de cœur !
Ma moitié étant auvergnate, on vient de temps à autre se ressourcer au pays du Livradois-Forez. Blotti au cœur de la région, il faut traverser des paysages verdoyants et rencontrer quelques Salers avant d'atteindre le gîte de Montcoudoux. Il est bien situé, à mi-chemin entre Ambert et Issoire, au calme, mais à distance raisonnable de petits commerces présents sur le village de Sauxillanges. Quelques adresses à faire absolument sont éparpillés de-ci et là : la charcuterie Augier, la Bergerie de Sarpoil, le restaurant de Marthe, l'espace aqualudique d'Issoire.
Nous profitons d'une maison très spacieuse à deux, puisque la maison pourrait accueillir 10 personnes. L'hébergement est bien entretenu et même surtout bien épargné par les bêbêtes que je n'aime pas voir. On y trouve ce que je n'ai à Paris : un poêle à bois, une terrasse, une cheminée d'extérieur pour faire des barbecues, un grand lave-vaisselle, plein d'ustensiles de cuisine, une plaque à induction (je me rends compte en écrivant ces lignes que je suis totalement la ménagère de moins de 50 balais). Et Monsieur est très content de profiter d'un bon ensemble son, d'un lecteur Blu-Ray et d'un porche pour la voiture. Chacun son truc !
Bien sûr tout ceci n'est que matériel, l'âme de ce gîte réside dans la gentillesse et la bienveillance de ses hôtes. Amoureux de leur coin de verdure, ils ont à cœur de vous faire apprécier le pays, sa vie locale, de vous faire découvrir leur terroir et sa gastronomie.
Merci infiniment à eux d'être les gardiens de notre cocon ! On vous embrasse fort et on se dit à très vite.
Lieu dit Montcoudoux
63490 Condat-Lès-Montboissier
Posted in auvergne, france, gîte, montcoudoux
Mon coiffeur me quitte
Je l'avais trouvé ! Celui à qui je pensais confier mes cheveux jusqu'à la fin de mes jours. Pourtant il va partir, me laissant les cheveux en friche, la frange à l'abandon.
Il m'a accompagné jusqu'au bout de moi-même en me faisant la coupe au carré. Il m'a permis de voir que les bouclettes, ce n'était pas pour moi. Il avait l'habileté de me faire toujours la (même) coupe que je demande sans qu'elle ne soit jamais pareille. Il me comprend quand je lui dis de ne pas couper trop de longueur mais un peu quand même.
On s'est rencontré dans le 1er (après avoir envoyé J. en éclaireur). Puis après l'avoir perdu de vue, je l'ai retrouvé dans son propre salon, installé confortablement chez lui dans le 18ème. Chez Seby, c'était trop bien : shampoing dans la cuisine, coupe dans le salon, même devant la cheminée l'hiver. Toujours avec la bienveillance et la bonne humeur qui le caractérise.
Une photo publiée par Sebastien Penelet (@chezseby) le
Sébastien, tu me manqueras beaucoup. Je te souhaite une bonne continuation et d'avoir des clientes moins chiantes que moi. Je serais vraiment bien allée dans ton prochain salon, mais j'ai bien peur que le retour en avion ne ruine ton travail.
Bises.
Chez Seby
@chezseby
37 rue Poulet
75018 PARIS
Mon "Terres de Café"
Je considérais le temps passé à glander aux boutiques Terres de Café du Marais, près de mon barista préféré, comme l'expression de ma fainéantise aïgue. Pendant mon séjour à Tokyo, dans le calme et le froid apparent du métro, je me suis surprise à m'imaginer à Terres de Café, au chaud, à voir les clients défilés.
Une photo publiée par Terres De Café (@terres_de_cafe) le
Il y a les fidèles, qui sont plus familiers, qui osent lancer des phrases chocs, voire des blagues à la limite du bide. A peine les portes de la boutique, D. : "Tu servirais un café à une vieille pédale comme moi ?". Quel sens de la dérision et quelle entrée ! G., le jovial commerçant d'en face qui (j'en suis sûre) prépare minutieusement ses blagues le temps de traverser la rue pour son espresso. Le bottier du quartier, B., très mystérieux derrière ses lunettes aux verres fumés, prend sa double dose de caféine. Evidemment, c'est toujours quand il passe que j'ai mes chaussures de merde, confortables certes, mais esthétiquement un zéro pointé. Il y a aussi Beubeu, nez amateur, qui renifle les clients pour identifier un parfum. S'en suit souvent une discussion sur les arômes et les parfums. Ça pourrait passer pour un plan drague, mais même pas. Le plus fidèle habitué, Christophe, le boss lui-même, entre, goûte un espresso, tapote sur l'épaule de son barista et ne repart pas avant d'avoir cherché/oublié un bonnet, une écharpe, ses lunettes ou sa trottinette (depuis longtemps disparue).
Une photo publiée par Alexandrine (@congafury_) le
Bien sûr, il n'y a pas que les habitués, il y a les clients d'un jour ou deux : super sympathiques mais qui habitent très loin, ceux qui ont vu de la lumière et sont déçus de ne pas avoir de latte glacé à la crème de marron saupoudré de pistaches concassées, ceux qui viennent chercher du café de Cuba parce que celui de leur torréfacteur a un petit goût goudronné de reviens-y, des touristes australiens qui ont trouvé un refuge pour le petit noir.
Journal + Café #goodtime #taketime #terresdecafe #goodcoffee #specialtycoffee
Une photo publiée par Terres De Café (@terres_de_cafe) le
Ce que j'aime dans ses boutiques c'est l'esprit de convivialité et de partage. On a envie de discuter, d'être curieux et d'aller vers les gens. Je ne sais pas si c'est la caféine ou les blagues graveleuses qui désinhibent les gens, peut-être les deux, mais putain qu'est-ce que j'y suis bien !
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